Dancing

MENTIONS
INTENTION
PHOTOS

Mise en scène Jeanne Mathis
Chorégraphie Schéhérazade Odin
Création Lumières  Ivan Mathis
Costumière Corinne Ruiz
Avec Nacim Battou, Xavier Hérédia, Sophia Johnson, Schéhérazade Odin, Emmanuelle Paquet , Corinne Ruiz 

Production déléguée Cie Kaïros Théâtre & Cie Loreleï

Co-réalisation Espace des Arts, Le Pradet 
Subvention Le Conseil Général du Var

Revisiter le bal d’E. Scola, c’est s’engager sur le chemin de l’Histoire par le biais d’histoires. L’histoire au niveau zéro, sans évènement, sans personnage historique, sans héro ni martyre. L’Histoire tel que la vit chacun de nous.
C’est une succession de bals qui traversent les époques. Cartes postales en mouvement d’hier à aujourd’hui plus précisément des années 70 à nos jours.  Dans chacune des scènes une multitude de petites anecdotes s’entrecroisent pour tisser l’ambiance, une ambiance spécifique  aux périodes explorées qui oriente les relations humaines et influe sur les situations.
Comme dans le film, il n’y a pas de parole « dites ». Toutefois des témoignages traitants des rapports entre les êtres humains sont présents sous forme de diffusion radiophonique.  Les costumes et musiques ont un rôle essentiel, ils témoignent des époques et soulignent leurs caractéristiques.
Pour définir l’ambiance scénique, nous nous inspirons de l’univers coloré des compositions photographiques de Marcos Lopez. Nous observons également les attitudes très recherchés qu’il fait prendre à ses modèles et leurs expressions marquées. Ainsi M. Lopez sera une influence autant pour ses scénographies que pour son travail sur les personnages.

Note de mise en scène 
Il s’agit d’un paradoxe, allier un travail de composition sophistiqué, poussé à l’extrême tout en offrant à voir des personnages croisés au quotidien. Des silhouettes caricaturales et pourtant proches de notre entourage et de nous même. Représenter l’arqué type -crooneur, bimbo, voyou, patron, ouvrier, tête de turc et bien d’autres encore-  avec toute sa part d’humanité, comme autant de couleur qui nous caractérisent. Montrer comment les choix vestimentaires et attitudes que nous prenons, consciemment ou pas nous définissent aux yeux de l’autre avant même nos premiers mots, nos premières pensées.
Car ici la parole n’a pas lieu d’être, elle serait de trop, ici sur cette piste de danse et dans le cercle qui la définit, les corps et tout se qu’ils dévoilent sont autant de confessions et de sensations qui nous parle. Sur la piste de danse, la parole se fait musique et silence.
Construction de figures maniérées aux petites manies et défaut  murement calculés. Et pour poursuivre le paradoxe, chercher sous l’apparence, sous le maquillage et le costume l’émotion secrète, lieu méconnu des autres et pourtant indispensable au premier souffle du personnage.

Une piste vide. Des tables et chaises inoccupées. Un bar prêt à enivrer.
Au commencement était l’attente et le silence, la solitude du corps et le regard de l’autre...
Au commencement était le désir, l’énergie balbutiante, timide et ignorée...
Puis vient la musique et son rythme, porteuse d’émotion et de promesse.
La piste est ronde comme le cadran des horloges
Elle nous invite à tourner à contre sens comme des aiguille déréglées pour narguer le temps qui passe
Raconter des vies d’hommes à travers des époques...
Raconter des époques à travers des vies d’hommes.
Nostalgie vivace et légère qui échappe à la mélancolie... 

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