Si seulement tu souriais

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Conception & interprétation : Valérie Marinese-Barboza,  Jeanne Mathis & Schéhérazade Odin
Mise en scène : Jeanne Mathis
Chorégraphie :  Schéhérazade Odin
Création Lumières  Ivan Mathis

Production déléguée Cie Kaïros Théâtre, Cie Loreleï 
Co-réalisation L"Espace Tisot, la Seyne sur Mer
Avec le soutien du CNCDC Chateauvallon

Le propos
En ce début du 21ème siècle, au cœur de cette effervescence capitaliste, à l’heure du téléphone portable multi fonctions, des amours cybernétiques et des lolita en string et soutien gorge siliconés, dans cette société aseptisée, ou l’on prône le service après vente, les prix compétitifs et la télé réalité comme exutoires, les statistiques annoncent un taux croissant des ventes d’anti-dépresseurs…
Et oui, le français va mal ! Il a beau s’entourer des technologies de pointe, s’habiller à la dernière mode et clamer partout qu’il est dans le coup, son malaise continue d’accroître !
Le langage se disloque et la différence effraie. Dans cette société dite civilisée, ayant en sa possession une multitude de méthodes pour apaiser, soigner, comprendre et aider l’autre, le discours sur la répression et l’intolérance envahit les ondes comme la solution idéale face aux problèmes. Fermeté et rigueur sont les maîtres mots des stratèges en manque de gloire. Face à l’ignorance, ces propos font recette.
Chacun s’accorde à dire que nous sommes une société évoluée. Malheureusement, l’évolution n’est pas en soi un progrès ; tout comme la connaissance n’est qu’une facette de l’intelligence.

La démarche
Quand le geste dansé devient-il théâtral? Quand la parole dite induit-elle le mouvement?
Une danseuse parle, une comédienne bouge, chaque être évolue avec sa propre fluidité, ses propres intonations et se laisse traverser par des émotions communes. C’est l’appréciation de ces phénomènes quotidiens qui ont éveillé le désir de cette rencontre. De là, est née une multitude de situations à la fois saugrenues, cocasses, violentes et amères. Sans se départir de notre bonne humeur, nous avons voulu évoquer les doutes, les révoltes, les absurdités de nos propres expériences. Chacune dans sa pratique artistique se confondant avec l’autre sans pour autant s’y perdre, jusqu’à l’échange.
Ce processus de création nous a conduits vers une succession de situations, apparemment sans lien, dénonçant le zapping quotidien dont nous sommes souvent tributaires. Ainsi le choix dramaturgique se porte vers une construction non pas linéaire ou chronologique mais accidentée, au milieu de laquelle trois figures tentent continuellement d’échanger et de se rapprocher.